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Développer la confiance en soi

Extrait du livre Oui-mais si j’osais? Faire confiance à la vie!

 

« La confiance en soi est le premier secret du succès. »

[Ralph Waldo Emerson, philosophe et poète américain]

Écouter son cœur plutôt que vouloir plaire !

Cette histoire a eu lieu à mes débuts comme travailleuse autonome. J’avais environ 18 ans, et je venais tout juste d’arriver dans les magnifiques Cantons de l’Est. J’étais cette artiste fragile qui sortait à peine de sa garde-robe, cette créatrice tremblotante, mais qui osait faire un pas de géant vers une première exposition. Habitée par un mélange de fierté et de crainte, j’installais mon tout premier kiosque, que j’avais meublé des œuvres qui sortaient tout droit de mon inspiration. Enfin, je n’exposais plus des bonhommes de neige, des cendrillons ou des Mickey Mouse, mais bien mes petits « bébés » à moi. Effectivement, je chérissais mes créations comme une maman le fait avec ses enfants. J’étais tellement reconnaissante de pouvoir les faire découvrir ! Toute la matinée s’était bien déroulée, et bien entendu, certaines personnes étaient passées tout droit devant mon kiosque, mais d’autres avaient pris le temps de s’arrêter pour discuter avec moi et me féliciter pour le courage dont je faisais montre. Beaucoup appréciaient mes couleurs, ma fraîcheur, ma jeunesse et mon dynamisme et prétendaient que ces qualités transparaissaient au cœur de mes toiles colorées et parsemées de brillants.

Comme on ne peut faire l’unanimité, ce ne fut toutefois pas l’avis d’Huguette !

Après quelques heures, je me suis absentée de mon stand pour aller me procurer une bonne tasse d’eau chaude. Oui, oui ! C’est peut-être étrange, mais déjà à 18 ans, j’aimais bien l’eau chaude ! À mon retour, j’ai alors découvert devant mon kiosque deux femmes à l’allure un peu courbée qui, n’ayant visiblement aucun souci, osaient s’exprimer à cœur ouvert. Étant donné que l’artiste n’y était pas, elles commentaient sans restriction. Mes oreilles entendirent donc :

Ho, la, la… Huguette ! Tu as vu ces toiles ?

– Oui c’est vraiment coloré ! Ouff !

– Hé, Huguette, crois-tu que quelqu’un puisse vraiment mettre de ces couleurs dans sa maison ?

Les deux dames, toujours un peu pliées par en avant, s’approchaient de mes œuvres afin de mieux les observer et en discuter. Avec conviction, elles en rajoutaient :

– Je ne peux pas concevoir que cette artiste puisse vraiment survivre avec de telles œuvres !

– Existe-t-il vraiment des personnes pour aimer cela ?

– En tout cas, l’artiste doit vraiment en fumer du bon pour créer de pareilles choses !

– Vite Huguette, on doit partir, au cas où l’artiste reviendrait ! Vite !

– Mais franchement, ça me dépasse de voir des choses aussi colorées !

Nul besoin de vous dire que mon cœur venait de faire deux ou trois tours. J’avais juste le goût de me cacher sous le tapis. Ma confiance venait tout simplement de dégringoler. Comment ces deux dames pouvaient être aussi méchantes ? Comment pouvaient-elles oser dire de pareilles choses ? J’ai passé le reste de l’exposition avec l’énergie à plat. Une fois de retour à la maison, je voulais tout abandonner. J’aurais voulu tout nier. J’ai juré de ne plus jamais m’afficher, et déclaré que de rêver au métier d’artiste, pour ma part, c’était F-I-N-I ! J’ai dû brasser et ressasser ces phrases des centaines de fois, juste dans les deux semaines qui suivirent.

 

Puis, une fois la poussière retombée, l’élan de peindre m’a repris. J’en avais toutefois des haut-le-cœur en osant persister dans le même style. J’ai donc décidé d’utiliser des couleurs plus sobres, pour suivre la tendance des couleurs chaudes qui étaient à ce moment-là très « à la mode ». Également, j’ai choisi de peindre « africain », donc des lions, tigres et compagnie. J’étais un peu loin de mes couleurs et de tout ce monde de fées que je m’étais habituée à créer, mais au moins, je me disais qu’il serait sûrement plus facile de les vendre. C’est incroyable de constater à quel point de simples phrases peuvent ralentir nos élans, changer nos convictions et même transformer notre passion en réel tourbillon.

 

Un peu plus tard, j’ai participé à une autre exposition avec mes nouvelles œuvres. Bien entendu, j’ai eu la surprise d’entendre : « Mais Janic, tu as vraiment changé ton style, que se passe-t-il ? Est-ce que ça va ? J’aime bien ton nouveau concept, mais j’aimais beaucoup mieux tes belles petites fées et tes papillons multicolores ! »

 

À mon grand désarroi, je déplaisais ENCORE ! Huguette et son amie préféraient le côté sobre, tandis que Juliette penchait plutôt pour mes fées et papillons. Hé bien, ça alors ! Que devais-je faire ? Je suis repartie de cette exposition en me posant encore beaucoup plus de questions. Puis, dans mes réflexions, j’ai visualisé le scénario suivant :

« Tu plais à Huguette : Tu déplais à Juliette…

…Tu plais à Juliette : Tu déplais à Huguette ! »

Au bout de cette histoire, je constatais que j’allais toujours déplaire à quelqu’un. Donc, qui est ultimement la dernière personne que je devrais décevoir ? MOI ! Bien sûr ! Et trop souvent, on l’oublie !

 

Finalement, quelles sont les vraies questions que je devrais me poser ? « Qu’est-ce que j’aime ? Je veux peindre de quelle façon ? Quelles couleurs je souhaite utiliser ? »

Vous arrive-t-il de tomber dans ce piège, celui de toujours vouloir plaire ? Et puis dans la vie, lequel est vraiment important : ce que les gens pensent de toi ou bien ce que TU penses de toi ? J’ai eu longtemps cette réflexion :

D’après vous, qui des deux réalisera son rêve :

Celui qui croit en son rêve, sans vraiment que tout le monde y croie ?

Celui qui ne croit pas en son rêve, mais en lequel tout le monde croit ?

 

Cette expérience, à été l’une qui m’a permis de faire une grande poussée de croissance. Je suis tellement reconnaissance pour Juillette et Huguette. Sincèrement, merci !

 

J’adore également la petite histoire qui suit. Je l’utilise souvent pour m’aider lorsque je reçois des commentaires négatifs.

COURSE DE GRENOUILLES

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Il était une fois une course de grenouilles. L’objectif était d’arriver en haut d’une grande tour. Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir. La course commença.

En fait, les gens ne croyaient pas possible que les grenouilles atteignent la cime

et toutes les phrases que l’on entendit furent de ce genre :
– Inutile ! Elles n’y arriveront jamais !

Les grenouilles commencèrent peu à peu à se décourager,

sauf quelques-unes qui continuèrent de grimper. Et les gens continuaient :
– Vraiment pas la peine ! Elles n’y arriveront jamais !

Et petit à petit, les grenouilles s’avouèrent vaincues les unes après les autres,

sauf une qui continua envers et contre tout.
À la fin, cette grenouille, seule et au prix d’un énorme effort, rejoignit la cime.

Les autres, stupéfaites, voulurent savoir comment elle avait fait.

L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander

comment elle avait fait pour terminer l’épreuve…

et découvrit qu’elle était… sourde !

N’écoutez donc pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d’être négatives,

car elles volent les meilleurs espoirs de votre cœur !
Rappelez-vous du pouvoir qu’ont les mots que vous entendez ou que vous lisez et soyez TOUJOURS POSITIF !

En résumé :

Soyez toujours sourd quand quelqu’un vous dit que vous ne pouvez réaliser vos rêves.

 

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Janic

Artiste-auteure-Globetrotteuse

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