Holà ! Holà !
Beaucoup de personnes me demandent : « Mais Janic ! Comment fais-tu pour écrire un livre ? Par où commences-tu ? Comment te structures-tu ? »
Plusieurs semblent se poser mille et une questions avant de prendre le clavier et se lancer pour écrire un premier livre. Je sais que divers auteurs appliquent certaines techniques. Cependant, ce que je privilégie en tout premier lieu en tant qu’auteure, c’est d’abord d’écrire avec son cœur. La structure suivra. Pour être honnête, dans mon cas, c’est une perte de temps et d’énergie de commencer à s’enfarger dans les fleurs du tapis avec plein de détails techniques. Et surtout, c’est le pire poison pour l’inspiration ! Du moins, la mienne. 😉
Pour vous montrer à quel point je suis le genre d’auteure qui fonce avec la spontanéité de ce qui se présente, voici les trois phrases qui se retrouvent à l’intérieur de mon deuxième livre, « L’Inde, mon intuition et moi ».
J’ai dit que j’écrirais ce livre, eh bien voilà !
Je ne sais pas encore totalement où j’irai… Et vous non plus, sûrement… Mais je suivrai mon cœur, car lui le sait !
Eh oui ! Voilà ! Même lorsque j’ai commencé mon deuxième livre, je n’avais aucune espèce d’idée dans quelle direction je dirigeais mes efforts, mon travail. C’était très angoissant ! 😉
Aujourd’hui, je ressens l’élan de partager avec vous l’intégrale d’une partie de mon livre qui exprime très bien l’ANGOISSE que je vivais à la simple idée d’écrire ce second bouquin. Pourtant, j’en avais déjà écrit un, non ? Eh oui ! Il paraît que le doute, les peurs et les questionnements, ça peut venir à tout moment !
Je me suis dit que tout cela pourrait vous faire voir que moi aussi, je traverse ces instants, et qu’il faut simplement plonger à un certain moment.
Avant de partager ce texte, j’avoue que pour moi, l’important, c’est d’avoir à l’esprit que l’écriture, c’est comme un sport. Je ne parle pas ici de la vitesse à laquelle vous taperez à l’ordinateur. Non. Toutefois, pour exceller dans un sport, que devons-nous faire ?
- S’exercer
- S’entraîner
- S’exercer
- S’entraîner
- S’exercer
- S’entraîner
Bon, je pourrais continuer cette liste à l’infini, mais je crois que vous avez saisi l’essentiel de mon point de vue.
Sans plus tarder, voici un extrait du livre que j’ai écrit en une semaine, lors d’une retraite au centre « SUR LES TOITS DU MONDE », dans les Cantons-de-l’Est, au Québec. Vous comprendrez que j’étais, moi aussi, face à de nombreux doutes et découvrirez comment j’ai pu cheminer à travers ce fléau.
EXTRAIT DE MON LIVRE :
Écrire un second livre ? J’angoisse un peu…
« La vie ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. » – Sénèque
À l’aube de l’écriture de mon second livre, je me sens secouée par un orage intérieur. J’aime partager comment je me vois à travers la réalisation de mes projets. En effet, je ne dégage pas seulement que la confiance et la force. Peut-être trouverez-vous, au fil de mon expérience, un chemin qui vous aidera à réaliser enfin un projet qui mijote depuis longtemps ou encore vous donnera la force d’en terminer un.
Un instant de grâce s’installe en moi. Hier, j’ai rencontré Alain Williamson, de la maison d’édition Le Dauphin Blanc, pour discuter de la possibilité de rééditer mon premier livre et de publier mon deuxième.
Je suis en retraite-écriture pour les huit prochains jours, ici, sur « Les toits du monde », à Sainte-Catherine-de-Hatley, dans les Cantons-de-l’Est. Ça me fait tout drôle de me retrouver 500 mètres plus haut que l’endroit où Nathalie et moi nous sommes croisées pour la première fois. Une rencontre qui a marqué ma vie à jamais. Une amie, une confidente, une personne-clé pour mon épanouissement. Elle habite dans ce centre depuis environ trois mois. C’est tout simplement magnifique ! Cet endroit correspond au rêve qu’elle chérit depuis déjà onze ans. Elle y a cru et elle l’a eu ! C’est tellement une histoire magique !
Aujourd’hui, elle me propose ce lieu où je peux me reposer complètement afin d’écrire mon livre et prendre soin de moi, en ayant accès aux spa, sauna, bain-tourbillon et salle de méditation. En plus, comme si ce n’était pas assez, Nathalie m’offre les repas pour toute la semaine. Que demander de plus ? Je dis merci à la vie et à Nathalie, puis je plonge dans l’écriture. Pendant que j’entame la rédaction de mon livre, d’autres personnes s’installeront ici en même temps que moi pour entreprendre, poursuivre ou terminer leur propre rédaction. En effet, nous avons ouvert des retraites pour les auteurs deux fois par année. Il s’agit donc de la première de plusieurs belles opportunités.
Alors, mon second livre verra le jour non seulement parce que JE LE VEUX, mais bien aussi parce que je ressens, dans mon cœur, qu’il est temps pour moi d’intégrer cette expérience en la partageant. Ça pousse tellement fort ! J’imagine que ça doit être un peu la même chose que lorsqu’une mère s’apprête à accoucher d’un enfant, au moment des contractions. Je n’en connais pas encore la couleur finale, mais tout ce que je sais, c’est qu’un livre arrive ! Il pousse fort et il veut voir le jour rapidement. Aucun plan ne se dessine, aucune structure précise n’est définie :
- Décrirai-je seulement mon voyage en Inde ?
- Raconterai-je toute l’histoire qui m’a incitée, avec Vicky, à acheter une compagnie, vivre des culbutes pour se redresser et devenir des gestionnaires de Diffusion Orféa ?
- Parlerai-je du parallèle entre les découvertes de mon voyage en Inde et mon cheminement dans le monde des affaires ?
Au moment d’aborder cette écriture, je suis habitée par le doute. J’entends intérieurement :
« Voyons, un deuxième livre ? Tu ne pourras pas y arriver ! Tu te prends pour qui, une vraie écrivaine ? Peut-être qu’Alain Williamson n’aimera pas et ne voudra plus te publier, ou encore les gens qui ont aimé ton premier livre seront déçus de celui-ci. N’oublie pas, Janic, tu fais toujours autant de fautes. Soigne un peu ton écriture, car tu donneras trop de travail aux gens de Dauphin Blanc ! » Ah, là, là ! Que c’est facile de se laisser happer par le doute !
Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas parce que j’ai réussi une chose une fois que je suis à l’abri de vivre des petits moments d’angoisse. J’ai beau avoir écrit un livre sur la confiance en soi, avoir donné des conférences, aimer foncer dans la vie et être persévérante, je continue de cohabiter avec des doutes. Avec les années, j’ai tout simplement appris à les apprivoiser. Une des façons que j’ai trouvées pour m’aider à me calmer, c’est de déclarer ouvertement qu’en ce moment, ça ne va pas et qu’un doute persiste !
Je prends le temps d’inspirer pour dissiper un peu ce discours négatif. Au fait, mon livre portera la couleur qu’il doit véhiculer, et encore plus si je n’insiste pas sur l’importance de performer et si je n’analyse pas trop ! J’ai juste le goût de laisser courir mes doigts sur le clavier et de me laisser guider par mon cœur.
Depuis ce matin, je fais la lecture des écrits du journal que je rédigeais lorsque j’étais en Inde… Ça me fait tout drôle de relire cette aventure, impliquant pour tout bagage un sac à dos, et qui m’a littéralement transformée en me permettant de cheminer grâce à l’écoute profonde de mon cœur. Cette destination, j’y ai été transportée du haut de mes 5 pieds 2 pouces, à l’âge de 20 ans.
Pendant que je m’imprègne de la lecture de mon journal de voyage, je réalise à quel point j’avais oublié certains moments de mon aventure. Je mesure toute l’importance d’avoir consigné dans un journal, au quotidien, les différentes étapes de mon expérience et les prises de conscience qui les accompagnent. Alors que j’avais cessé cette pratique depuis un an, j’éprouve à ce moment-là le désir de la réintégrer dans ma vie de tous les jours.
Exprimer mes doutes et mes peurs, et surtout le fait de me reconnecter à mon expérience, me permettent de libérer de l’espace en moi et de déployer ma créativité. Soudain, j’ai hâte de plonger. En lisant mon texte, je suis arrivée à un passage qui m’a tellement marquée ! Il se situe à la moitié de mon voyage. Idéalement, je devrais commencer de façon chronologique.
Cependant, ça vibre tellement que je ne me questionnerai pas trop. Je commencerai par là et trouverai le chemin au fur et à mesure. C’est ça, le processus du lâcher-prise et l’écoute de son cœur. Enfin, je pense. Hi ! Hi ! Aujourd’hui, mon cœur veut commencer l’écriture à mi-chemin dans le livre. Je décide de l’écouter et on démêlera le reste après. Allez, je commence !
Bulle d’inspiration !
Je prends conscience que lorsque j’angoisse, me rabaisse et me juge, le fait de le réaliser et de l’exprimer m’aide à passer à une autre étape. Tout cela afin de ne pas rester prise avec le malaise et tourner en rond. J’ai parfois le don de demeurer prisonnière des doutes qui veulent me paralyser, mais j’apprends à danser avec eux et à les transformer pour avancer avec confiance.
Et puis ? Ça vous donne le goût de plonger ?
Qu’est-ce que votre cœur a le goût d’écrire ?
N’oubliez pas, s’il le faut, de prendre le temps de nommer vos doutes, mais après, aléop ! Plongez !
Pour les braves et audacieux qui veulent se lancer dès maintenant, si vous avez le goût de partager avec moi sur le sujet dont vous traiterez, aléop ! Soyez les bienvenus ! J’adore toujours vous lire !
Si, par hasard, vous aimeriez un jour vivre une retraite écriture dans un endroit magnifique de la planète, je vous invite à venir faire un petit tour par ici.
Ou encore, si vous aimeriez être avisé lors de la prochaine ouverture des portes de ma formation « Mes trucs d’auteure pour écrire votre livre », c’est par ici !
Je vous dis à tout bientôt pour mon prochain article sur les QUATRE ACTIONS ESSENTIELLES à appliquer lorsque l’on souhaite ÉCRIRE UN LIVRE ! Quatre actions que j’adopte continuellement !
À suivre bientôt !
Pour l’instant, ce qui est important, c’est de commencer à laisser parler VOTRE CŒUR !
Bonne rédaction !
À tout bientôt !
Wow, bel article, merci!
Merci Geneviève ! 🙂
Merci sa m’pousse à continuer merci ?
TELLEMENT PLAISIR ! 😉