Globetrotteuse

Holà ! Holà !

Me voilà assise dans l’autobus quelque part entre Paris et l’Angleterre. C’est précis mon affaire, hein ? Hi ! Hi ! Mais bon, tout ce que je sais, c’est que je suis dans le bon autobus vers la bonne direction. Tout ce dont je suis certaine, c’est que nous traversons un de ces petits villages, quelque part entre ces deux destinations ! Je vous dis que je suis songée, aujourd’hui ! Ha ! Ha ! Je n’en reviens pas !

Le plus agréable, quand vient le temps de voyager en autobus comme je le fais, c’est qu’en réalité, je me laisse aller tout en sachant que j’arriverai à bon port. N’est-ce pas là l’essentiel ? Si je tenais vraiment à connaître le nom de toutes les villes que je traverse… Aïe ! Aïe ! Aïe ! Globetrotter, c’est-à-dire voyager à ma façon, ne serait pas de tout repos !

En ce moment même, un élan d’inspiration m’amène à réfléchir sur le sujet. Donc, plutôt que de philosopher pour moi et avec mon petit moi, je le ferai avec vous ! OK ? Aléop ! C’est un départ pour une autre bulle de philosophie de la Globetrotteuse !

Voici donc l’image qui me vient, suite à cette blague que je viens de faire à propos du fait que je sois quelque part entre deux points géographiques bien précis sans toutefois savoir où je me trouve exactement : comparons mon trajet d’autobus avec un projet, une idée ou un rêve.

Il y a :

  • • L’endroit d’où nous partons
  • • Où nous sommes
  • • Notre destination

 

Parfois, avant même de faire le premier pas et d’entreprendre l’action initiale, nous aimerions connaître TOUTES les étapes à parcourir, parce que c’est rassurant. Cependant, il faut éviter de tomber dans le fameux syndrome de la « PARANALYSIE », dont notre belle Éliane Gamache parle dans ses deux livres, «  La jeune millionnaire » et « La jeune millionnaire en affaires ». Souffrir de paranalysie, c’est se voir PARALYSÉ parce que trop de peurs nous hantent. Nous ANALYSONS TOUT avant de démarrer notre projet ou notre idée. Donc, ça crée cette fameuse maladie de la « suranalyse » !

 

Sauf que, malheureusement, je vous annonce qu’il est impossible de TOUT, TOUT, TOUT prévoir avant de partir et se lancer. En ce qui me concerne, pour avoir réalisé des dizaines et des dizaines de projets, je me rends compte à quel point ce que j’avais planifié diffère de ce qui arrive vraiment ! En plus, je remarque avec le temps que mes meilleurs projets, ceux que j’ai concrétisés, bénéficiaient d’abord d’un mini plan de match, élaboré sur un bout de serviette de table dans un petit café. Ensuite, je passais à l’action, un peu comme si je décidais de simplement monter dans l’autobus de la Vie pour me laisser guider. Je savais où je voulais aller sans pour autant connaître la nature des étapes.

 

Cependant, avant d’emprunter le véhicule vers ma destination, une chose en moi était claire; ça ressemblait à…

  • « Je désire écrire un livre. »
  • « Je souhaite créer un agenda. »
  • « J’aimerais partir en Inde. Même si je n’ai pas l’argent, c’est là que je veux aller. »
  • « Je souhaite donner des ateliers et peaufiner mon show d’humour de la Globetrotteuse. »
  • « Je veux aller en Angleterre pour travailler auprès de mon Ange informatique. »

 

J’émettais l’intention de départ, mais je ne connaissais pas toutes les étapes nécessaires pour arriver à mes fins. Mais hop !, une fois que je suis lancée, le dessin se trace, les opportunités se présentent et la magie de la vie opère.

Tout simplement !

Comme j’aime partager avec vous mon quotidien et mes réflexions, j’ai le goût en ce moment de vous transporter au cœur d’un avant-projet que je compte bien développer. Donc, si par hasard vous faites partie de ces gens qui PARANALYSENT et que vous désirez savoir comment je fais pour me lancer dans tous mes projets, eh bien voici, juste pour vous, une avant-première :

 

Un nouveau projet mijote dans ma tête et je compte bientôt passer à l’action !

Comme je l’ai mentionné, en ce moment précis repose un projet que je brûle d’envie de réaliser depuis longtemps. Même si certains obstacles étaient présents avant aujourd’hui, depuis ma formation avec Martin Latulippe, les 21 et 22 novembre derniers, ce projet prend de plus en plus de place dans mon cœur. Justement, hier, j’ai passé pratiquement deux heures dans mon bain, avec des chandelles, à configurer le puzzle pour y arriver. Au fait, c’est comme si je le voyais BIG ! TRÈS GROS, et mon fameux OUIMAIS veux justement soulever une foule d’objections :

  • «  Janic, réaliser un tel projet, mais tu te prends pour qui ? »
  • « Janic, wooo ! Minute moumoute ! Qu’est-ce que les gens vont dire ? »
  • « Tu n’as même pas encore tous les outils pour faire quelque chose de bien ! »

 

Vous vous demandez sûrement qu’est-ce que je mijote…

Ah, mes petits curieux ! En fait, je veux lancer le site « SOLUTION ANTIDOUTE ». En ce moment précis, la façon de m’y rendre n’est pas encore très claire, mais je sais où je vais. En somme, c’est un peu comme mon trajet d’autobus : je sais où je suis et vers où je veux aller. Cependant, les étapes entre les deux ne sont pas encore définies. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas grave.

Présentement, cette balade en autobus m’accorde du temps de réflexion. Il me reste encore quelques heures avant d’atteindre la prochaine destination.

Je dois vous avouer au passage que je suis peut-être drôle, mais j’adore les longs trajets de voyage. Pour être plus précise, je préfère quand les transitions durent plus de sept heures. Plus le trajet est long, plus la Globetrotteuse est heureuse ! Pourquoi ? Parce que j’ai le temps de me déposer, de réfléchir, de dessiner, d’écrire et de repenser à une foule d’idées. D’ailleurs, beaucoup de mes inspirations viennent lors de ces moments où je suis en mouvement, entre deux destinations, sans avoir autre chose à faire que regarder le paysage, être avec moi-même en silence et attendre d’être arrivée.

C’est un peu ma façon à moi de réussir à bien prendre du recul et à ne pas être TROP dans l’ACTION !  Parce que le recul permet parfois de gagner temps, énergie et argent.

Malheureusement, nous sommes souvent trop collés au projet. Il est alors difficile d’en voir l’ensemble et de se permettre un recul judicieux. Par contre, si nous prévoyons un temps de détachement (une, douze, vingt-quatre heures, même une semaine !), les choses peuvent se préciser. Par le passé, j’avais l’impression que le fait de prendre un temps de recul me faisait perdre en efficacité. Bien au contraire ! Dans ces moments de pause, je me rends compte que je deviens plus stratégique, plus efficace.

Trop longtemps j’ai voyagé d’un projet à l’autre sans réellement considérer la pertinence d’un éloignement en lien avec mes objectifs. Être dans l’action, c’est bon, mais ça ne laisse aucune place au recul nécessaire. C’est pourquoi le voyage d’une destination à l’autre me permet de me déposer en cessant toute forme d’action. Tout ce que j’ai à faire, c’est me laisser porter. Conséquemment, j’ai plus de temps pour respirer, réfléchir et éviter d’être comme une poule pas de tête qui court partout. Oh oui ! Une poule pas de tête, je sais de quoi je parle, car par le passé, j’ai développé une expertise dans le domaine. Par la suite, j’ai fait certains choix pour m’amener à FOCALISER davantage… et c’est tellement mieux !

Donc, voici ma petite réflexion quotidienne :

La vie est comme un voyage. Il y a des temps pour :

  • Arriver à destination et visiter les beautés qui s’offrent à nous
  • Avancer doucement
  • Faire des pauses
  • Accélérer le pas
  • Arrêter complètement pour observer
  • Faire le plein d’énergie pour mieux avancer
  • Analyser, faire le point
  • Célébrer la vie et se féliciter d’avancer un pas à la fois

 

À mon avis, ce qui est important, c’est de savoir d’où je pars et vers où je veux aller… et calmer mon OUIMAIS ! 🙂

Justement, j’ai une colle pour vous : « Pouvez-vous m’expliquer comment j’aurais pu monter dans le bon autobus si je n’avais pas su vers où je voulais aller ? »

Bonne question, hein ?

La magie dans tout ça, c’est qu’il m’importait peu de connaître toutes les villes situées entre les deux destinations et tous les arrêts impliqués le long du trajet.

Donc, j’aime démarrer mes projets avec un petit plan de match. J’essaie toutefois de travailler de façon plus précise sur ma vision finale plutôt que de m’attarder à toutes les étapes avant.

Ainsi, plus mon plan est clair pour la fin, plus la vie conspire pour m’aider à réaliser ce projet, à condition de faire les pas nécessaires pour y arriver. Beaucoup de choses coulent d’elles-mêmes. À mon avis, il faut simplement l’essayer…

Je vous souhaite de voyager de cette façon à travers vos idées, projets et objectifs ! 😉

De même, j’espère que vous ne vous « enfargerez » pas trop dans les fleurs du tapis avant de vous lancer et que vous ne serez pas atteint de PARANALYSIE, comme notre belle Éliane nous raconte.

D’ailleurs, si vous désirez lire quelque chose qui vous propulse et vous incite à sortir de la PARANALYSIE, j’ai trois suggestions pour vous :

1 : Télécharger mon e-book « Oui,-mais si j’osais ? Faire confiance à la vie » dans lequel j’explique comment j’ai appris doucement à apprivoiser mes moments de doute sans leur laisser prendre toute la place. Ce livre a déjà été vendu à plus de 3000 exemplaires ! Pour célébrer, j’ai décidé de l’offrir GRATUITEMENT sur mon site Internet ! Mais c’est pour un certain temps seulement ! Donc, profitez-en et obtenez en prime six vidéos !

2 : Télécharger le fameux e-book gratuit de Serge Beauchemin. Justement, j’ai écrit un article sur ce livre, qui m’a renversée. Je vous le dis, c’est un e-book vraiment WOW ! WOW ! WOW ! En plus, encore une fois, c’est tout à fait GRATUIT !

3 : Enfin, les deux livres d’Éliane Gamache et Marc Fisher, « La jeune millionnaire » et « La jeune millionnaire en affaires », que j’adore… littéralement !

Et voilà !

Bon voyage à vous !

Bonne route !

Bon projet !

Bonne action !

Il s’agit de savoir clairement vers où l’on veut aller pour que le trajet se définisse un pas à la fois.

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